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Vantrip #2 l’ile de Noirmoutier en van aménagé

L’aménagement de notre van VW terminé, nous profitons désormais de chaque week-end pour découvrir des coins sympas aux 4 coins de la France. En 2014 et jusqu’à notre départ pour des destinations plus lointaines nous essaierons de partager nos week-ends en van dans le but de vous faire découvrir des coins tous les plus sympas les uns que les autres.

La destination choisie pour inaugurer cette nouvelle série « #Vantrip », est l’île de Noirmoutier. Située dans l’atlantique et à proximité de Nantes, c’est une île qu’on nous a conseillé de visiter hors saison, tant elle est populaire et fréquentée dès les premières chaleurs arrivées.

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Vantrip #2 l'ile de Noirmoutier en van aménagé

L’île n’est pas très grande et il est assez rapide d’en faire le tour en van. Même au mois de mai, l’île est une destination assez populaire des familles et des retraités. Vous souhaitez y faire un tour en camping-car, en van ou tout autre véhicule aménagé, on vous l’annonce de suite,  il sera très difficile de trouver un coin sympa et tranquille pour y passer la nuit, ces difficultés sont décuplées en pleine saison.

Vantrip #2 l'ile de Noirmoutier en van aménagé

Vantrip #2 l’ile de Noirmoutier en van aménagé

L’île dispose de 3 aires payantes pour camping-car, mais comme nous ne sommes toujours pas fan d’être parqué comme des sardines, sur du goudron, avec une vue sur route et sur culs de camping-car, en décide donc d’aller voir ailleurs si nous y sommes. En cherchant et en nous aidant de Google map et de notre application favorite Park4night, nous passons notre 1ère nuit sur la plage des sableaux sur un parking désert et face à la plage. Pendant notre repas et avant de nous coucher, nous avons ainsi pu profiter d’un sacré coucher de soleil sur l’océan.

Comme nous vous le précisions dans le début de cet article, la prudence sur l’île est de mise. Les gendarmes rodent. Nous avons pu constater lors de nos précédents trips en France que plus l’endroit est réputé et plus il était difficile d’y dormir…Lacanau, Carnac, Noirmoutier… Les nombreux panneaux de restrictions et d’interdictions sont là pour vous le rappeler en cas d’amnésie.

Pour les camping-cars, il n’y a pas d’autre choix que de dormir sur les 3 aires présentes sur l’île. Pour les vans, il existe de nombreux parkings avec vue sur mer, dont quelques un, limités à 2 mètres de hauteur.

En tout cas, nous, on décide de tenter notre chance le temps d’un week-end. Même pas peur !

Après une bonne nuit bercée par le bruit des vagues, comme à notre habitude et comme vous pouvez le voir sur notre compte instagram, nous aimons commencer la journée par une graaande tasse de café. Alors que Yohan s’occupe du fameux breuvage, Florence, elle, commence sa journée par une balade sur la longue plage des sableaux avec notre chien, Youki. Malgré la condensation présente sur les vitres, nous constatons que nous avons des voisins, surement arrivées dans la nuit, nous constatons que c’est un couple de Suisse à bord d’un Vito aménagé.

Au loin on peut encore admirer un léger voile de brume qui flotte légèrement au-dessus de la plage qui est encore déserte à cette heure-ci. Le soleil quant à lui amène enfin sa douce chaleur sur notre peau, chaleur que nous attendions depuis de nombreux mois maintenant !

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La journée s’annonce magnifique, le soleil tape sur la tôle du van et la température à l’intérieur devient vite difficile à supporter . Après un petit déjeuner vite avalé, on décide alors de remonter la plage des Sableaux. On réalise quelques clichés, puis on reprend la direction du van pour y prendre nos vélos pour une balade jusqu’à l’avenue Georges Clemenceau pour y acheter du pain.

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Nos baguettes achetées pour le repas de midi, on constate que notre petit coin paisible, où nous avons passé la matinée ne l’est plus vraiment ! C’est l’invasion et de tous les côtés ! Qu’importe, la chaleur elle aussi est là et cela fait tellement du bien après ces longs mois d’hiver. On installe donc notre table dehors et on commence à faire notre petite popote. Au menu ce midi : Salade grec avec féta et mozzarella, concombre, poivrons rouges, échalotes et vinaigrette, une salade verte et un peu de fromage basque.
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Après notre repas nous décidons d’aller à la recherche d’eau potable pour la suite du séjour. Comme nous le conseillons dans notre article, nous trouvons notre bonheur au stade municipal,en effet un robinet d’eau fraiche sera à notre disposition au niveau du terrain de basket-ball.
Le réservoir d’eau plein, on décide de partir un peu en avance à la recherche d’un endroit pour dormir et  s’y installer. Nous pourrons aussi profiter du soleil qui tape encore pour prendre le temps de se doucher et faire la cuisine dehors. Nous trouvons l’endroit parfait dans la ville de l’Epine, et cerise sur le gâteau prés des marais salant.
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Le lendemain matin après une nuit encore au calme, on décide de prendre nos vélos pour une balade à travers les salines de Noirmoutier. Les sentiers sont bien balisés et aussi très empruntés en ce dimanche matin. La météo quant à elle est à son beau fixe, c’est vraiment agréable cette chaleur sur vos bras pendant que vous êtes en train de pédaler, nous nous sentons définitivement en vacances. Sur notre route, nous passons sur des petits ponts en bois et croisons de nombreuses baraques de producteur de sel de Noirmoutier où il est possible d’acheter du sel. Pensez donc à prendre votre portefeuille !

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Après notre balade nous prenons la direction de la plage vers le port de plaisance de la ville de Noirmoutier, c’est l’endroit idéal pour manger face à la plage, attention tout de même aux barrières situées à plus de 2 mètres de hauteur.

Et c’est sur cette note que notre week-end sur l’ile de Noirmoutier prend fin. Nous vous donnons rendez-vous très vite pour de nouvelles aventures 🙂

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L’ile de la Réunion et moi, c’est une longue histoire qui a commencé alors que je n’étais qu’un gamin de 10 ans. Bon, en réalité, cette histoire elle a commencé bien plus tôt que ça mais mes parents ne m’en voudront pas, je pense, si je vous dis que je ne m’en rappelle pas.

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L’ile de la Réunion et moi, c’est une histoire qui s’est accélérée quand mes parents ont été mutés là-bas. J’ai dû rapidement quitter mes amis de l’école du chemin vert dans le centre de Bobigny, faire mon deuil de ma vie parisienne pour une nouvelle vie sous les tropiques. J’étais jeune, c’est vrai, mais je m’en rappelle comme si c’était hier. Les premiers mois sur l’île furent difficiles, moi ce gamin du 93, balancé sur une île de 800 000 habitants, il m’a fallu m’habituer à un nouveau rythme de vie et à de nouveaux codes, pour au final commencer une nouvelle vie.

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L’île de la Réunion, on peut dire que c’est une histoire d’amour qui avait mal commencé, mais avec le temps et grâce à ma famille, j’ai appris à la comprendre et à l’aimer. Il faut dire que j’avais mes repères dans le 93, au quotidien mon regard était posé sur les barres d’immeuble qui étaient dressées devant les fenêtres de notre appartement du 20éme étale de notre résidence.  Je me souviens de ces matins-là où j’allais à l’école à pied, j’étais rejoint en chemin par mes copains de classe Michael, Fatima, François et Marie. Pendant les week-ends d’hiver, j’aimais mettre cette parka bleue  achetée au centre commercial Bobigny 2 et aussi parfois, comme tous les banlieusards, j’aimais prendre le métro et me promener à châtelet les halles ou faire des courses à la Défense. À Bobigny j’avais aussi mes petites habitudes, je trainais souvent en bas de mon immeuble, c’était l’occasion pour moi de m’amuser avec mes copains de l’époque, avec Nadine nous aimions nous salir dans le bac à sable du square de mon quartier.

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À l’île de la Réunion, j’ai appris à vivre en ayant un regard à 360°, terminé les kebabs, le périph et les embouteillages. J’ai appris à rythmer mon quotidien avec le soleil, la chaleur et les cyclones. J’ai dû abandonner le judo que je pratiquais au dojo de Drancy, pour me mettre à la pratique du bodyboard du côté de Saint-benoit. J’ai dû rapidement me sevrer du mac Do, pour m’habituer au pain bouchon piment Sihave de Bras Canot.

Reunion Island a short story

L’île de la Réunion et moi, au final, c’est une histoire courte, car j’ai encore aujourd’hui du mal à la raconter. Et pourtant, chose étonnante, 20 ans après,  je n’attends qu’un mot d’elle pour pouvoir y retourner.