France

Infirmier en France : ce pion sur un échiquier bancal

 

Voilà un article qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps déjà, bien avant, je pense qu’on ne parle de la vague des suicides des infirmiers en 2016 et des différentes vidéos de Sabrina : la plus connue des internes de l’APHP. Ce qui m’a décidé à vider mon sac ?  Une vidéo découverte au hasard du web et une situation pitoyable que rencontre un de mes collègues en ce moment dans un hôpital public français.

Infirmier en France : ce pion sur un échiquier bancal

Depuis la naissance de ce blog, j’ai rarement écrit sur la vision que j’avais de mon métier. Je suis d’un naturel optimiste et je l’ai toujours été. J’ai toujours pris le côté positif dans n’importe quelle situation que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle. Grâce à « mes précédentes vies » (joueur de handball de haut niveau, mise en rayon chez Leclerc, vendeur en électroménager, ouvrier dans une usine à pain, aide-soignant…) je me suis toujours senti chanceux de faire ce métier. Travailler « au chaud » toute l’année, être au sec, avoir un bon salaire, pouvoir évoluer, faire des formations, me rendre utile, aider les autres…Ce métier est en parfaite adéquation avec ma personnalité et il est le reflet de qui je suis dans  la vie. 




Le fait de voyager et de côtoyer des infirmiers du monde entier m’a permis d’élargir ma vision sur le métier et de réaliser que nous étions chanceux de travailler dans de telles conditions dans notre pays. Je ne dis pas que le métier d’infirmier en France n’est pas empreint de difficultés, mais pour moi la balance positif et négatif penchent toujours du côté positifs si je la compare à mes précédentes expériences et à des conditions d’exercice lointain.

Comparer mon métier d’aujourd’hui à mes expériences passées serait hasardeux, mais si on parle de pénibilité physique je trouve mon métier actuel plus facile physiquement. Je me souviens de cet été de 2001 où j’ai eu l’occasion de travailler quelques mois dans une usine de fabrication de pain industriel. Une journée entière à porter des charges lourdes et cela 5 jours sur 7. C’était du travail à la chaîne et nous devions être physiquement opérationnels, car il nous était impossible d’arrêter le process de l’usine. Si par malheur nous n’étions pas assez rapides notre supérieur savait utiliser des moyens de pression pour nous faire augmenter la cadence.

Infirmier en France : ce pion sur un échiquier bancal

J’ai toujours trouvé inadapté le fait de comparer notre salaire à nos responsabilités. Est-ce que le fait de toucher 3500 euros par mois me permettrait de trouver mon métier moins difficile et de relativiser mes responsabilités ? Je ne pense pas… Oui mon métier d’infirmier est difficile, oui je côtoie la souffrance, la maladie, la mort. Oui je dois être corvéable à mon service et être parfois rappelé sur mes jours de repos, oui je travaille la nuit, les week-ends et les jours fériés. Oui il m’arrive de travailler le 24 ou le 31 décembre. Oui j’ai des responsabilités et je manipule des médicaments dangereux ou la moindre erreur de calcul ou de site d’injection pourrais m’envoyer en correctionnel. 

Je suis heureux de participer à la promotion de la santé, d’être stimulé chaque jour intellectuellement et de continuer à apprendre sur cette machine complexe qu’est le corps humain. Oui, c’est vrai parfois je ne suis pas considéré comme le professionnel de santé que je suis, oui parfois les relations avec mes collègues et nos supérieurs hiérarchiques peuvent être difficiles. Mais je suis conscient que c’est dans tous les corps de métier pareils !

Mais je m’estime heureux de faire un métier qui me passionne… « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » Cette phrase de Confucius résonne souvent en moi et je m’estime heureux d’avoir choisi ce parcours professionnel. J’ai la chance d’avoir cette capacité à ne pas me morfondre dans la difficulté. Si je ne m’estime plus assez heureux et épanoui dans la structure où je travaille, je préfère rebondir et changer de service, voir si l’herbe est plus verte. Mon diplôme d’état d’infirmier est pour moi le plus beau des passeports, grâce à lui j’ai la chance de pouvoir travailler partout en Europe et dans les DOM-TOM. C’est un rythme de vie particulier c’est vrai, mais qui nous correspond à bientôt 40 ans. La norme voudrait que l’on travaille dans le même établissement toute notre vie, attendre ensuite sa titularisation pour pouvoir acheter sa maison sur 25 ans. Pouvoir acheter une voiture familiale et être à 15 mn de son lieu de travail. Mais cette norme, la je l’ai toujours rejeté en bloc, notre mobilité, c’est une de nos plus grande force. C’est ce qui fait que nous pouvons dire merde à des conditions de travail qui tend de plus en plus à se dégrader et hélas à se généraliser.

Voyager autour du monde m’a aussi permis de comprendre qu’il fallait attacher une grande importance à l’altérité de la personne prise en soin. La différence qu’elle soit culturelle ou sociale, permet de respecter la personne soignée dans sa différence et la rendra observante dans le cadre de sa maladie chronique.

Ce type de métier, on ne le choisit pas par hasard, c’est souvent lui qui vous choisit

J’ai pu remarquer qu’en France, il était de mauvais ton de parler d’argent, mais moi je n’ai pas peur de dire que je gagne bien ma vie. Mes 2300 Euros mensuels (attention c’est le salaire d’un infirmier dans les DOM) me permettent de bien vivre au quotidien. Nous arrivons à mettre de l’argent de côté, nous mangeons à notre faim, nous arrivons à voyager et à voir sereinement l’avenir malgré le surcout de la vie insulaire.

J’ai aussi tendance à penser que l’argent appelle l’argent, c’est-à-dire que plus nous en avons et plus nous en voulons. Je reste persuadé que nos besoins sont constant et augmentent en même temps que les zéros sur notre fiche de paye. Ce salaire j’éstime que c’est le salaire médian parfait, que chaque infirmier de France devrait toucher et pas uniquement dans les DOM-TOM.

 

Mes besoins quotidiens sont relatifs et j’arrive à faire facilement plaisir à ma fille, alors que demander de plus ? Rouler dans une voiture à 30K, changer de garde-robe tous les mois, renouveler mes produits high-tech tous les 6 mois et participer à cette course effrénée à la surconsommation… Ce n’est pas notre éducation, mon éducation. Sans être écolo et pingre, je ne souhaite pas participer à cette course démesurée et irréfléchie de celui qui aura le plus clinquant et la plus grosse que son voisin.

Infirmier en France : ce pion sur un échiquier bancal

Infirmier en France : ce pion sur un échiquier bancal

Cette vidéo réalisée par le service communication du CHU de Saint-Pierre en Belgique est remarquable à plus d’un titre. Le but de cette vidéo est en faite très simple : mettre en avant la personnalité de plusieurs agents d’un grand centre hospitalier comme le CHU de Saint-Pierre à Bruxelles en Belgique. Cette fois-ci, et comme a l’accoutumé on ne met pas en avant un médecin, ou un professeur, cette vidéo ici va plutôt s’intéresser à une autre personne faisant partie elle aussi d’un maillon essentiel de la chaîne du soin. Une personne qui grâce à son travail exemplaire et à ses compétences va permettre une prise en charge de qualité des patients hospitalisés au sein de cet hôpital belge.

Dans cette vidéo on peut y découvrir soit un membre du personnel médical, paramédical ou administratif qui travaille au sein de cet établissement. Des portraits de personnes, avec en voix off, la personne responsable de cet employé qui explique pourquoi elle a choisi de mettre en avant cet employé.

Plus qu’un coup de com de la part de cette institution, elle décide de mettre en avant des valeurs qui sont selon moi indiscutables et primordiales pour toute personne qui décide de dédier sa vie au service de l’humain. Dédier sa vie, oui, car on ne choisit pas ce métier par hasard, les motivations sont nombreuses et tournent vraisemblablement autour de l’autre. Il y’a quelques années de cela, nous aurions pu parler de vocation, aujourd’hui le métier a changé et il est devenu une profession. Une profession qui demande des compétentes. Ces compétences peuvent être techniques et relationnelles et s’apprennent avant tout avec de la formation, du temps et de l’expérience. Un moment décisif de sa vie suffit, parfois une rencontre, une situation de vie, un événement difficile, peuvent être des éléments déclencheurs qui fera découvrir les métiers du soin. Dédier sa vie, en effet, car rare sont les soignants qui ressortent indemnes d’une carrière à l’hopital. Ce type de métier, on ne le choisit pas par hasard, c’est souvent lui qui vous choisit, même si parfois certains poissons passent à travers les mailles du filet, mais ils ne font, en général, pas de vieux os.

Un esprit, nos talents

Mais revenons à cette vidéo… Ce qui est frappant c’est que l’on découvre des cadres qui connaissent leurs employés, qui connaissent leurs qualités et aussi ce qui les passionne dans la vie. Pour moi ce sont des valeurs et des compétences que doivent posséder un cadre de santé et elles doivent faire partie du package des compétences managériales. Pour connaitre son équipe, pas de secret il faut aller vers ses agents et il faut être à leur écoute. Il faut savoir les accompagner au quotidien dans leurs taches aussi difficiles soient elles. Savoir dire à ses collaborateurs quand ça ne va pas implique qu’il faut aussi avoir la présence d’esprit de dire les choses quand elles vont bien. Bérenger Briteau Coach en entreprise et formateur chez Orygin coaching estime qu’il faut 5 feedback positif pour 1 feedback négatif (car le négatif est plus lourd émotionnellement à encaisser). Il ajoute que la performance est impactée directement par l’état d’esprit : « positif » vous êtes ouvert aux autres, créatif et attentif. « Négatif » vous êtes centré sur vous, dans vos routines et vos pensées.

Il faut aussi savoir donner du challenge à ses employés, les impliquer dans la vie de l’entreprise, sans quoi c’est l’ennui, la banalisation et la démotivation qui s’installent. Sauf que la banalisation dans notre travail peut avoir des répercussions catastrophiques sur l’être humain que nous prenons en soins. Une erreur de dosage peut provoquer des troubles grave sur la santé de nos patients et peut parfois conduire à la mort ou au handicap. Notre métier est d’intérêt public ou nos connaissances et notre expériences nous permette de préserver des vies, voir de de les sauver. Notre condition physique et psychologique doit donc être préservé pour atteindre un haut niveau de performance et ainsi éviter les erreurs médicamenteuse.  

Les carences de l’hôpital public

Cette vidéo à mon sens, met aussi parfaitement les carences de l’hôpital public français dans la gestion de son personnel soignant.

Mon constat est accablant, mais il est aujourd’hui reconnu par un grand nombre de mes collègues, il faut être extrêmement motivé et armé pour travailler aujourd’hui dans un hôpital Français… Ce constat personnel s’appuie sur quelques années à avoir traîné mes runnings (j’ai abandonné les sabots depuis un petit moment déjà) dans plusieurs structures publiques et privées de France métropolitaine et dans plusieurs départements d’outre-mer depuis bientôt plus de 10 ans. Étant avec Florence, un soignant nomade, nous constatons depuis une dizaine année une dégradation franche de nos conditions de travail, mais surtout d’un manque de reconnaissance de nos fonctions par nos instances dirigeantes. Les situations exceptionnelles d’hier sont devenu des situations normales aujourd’hui. Il est normal de courir pendant 12 heures, il est normal de ne plus travailler en nombre suffisant, il est normal d’être rappelé sur nos repos pour remplacer une collègue malade, il est normal de composer avec le turn-over incessant et de continuellement formé de nouveaux collègues. 



Je constate aujourd’hui que le pouvoir a changé de main, avant il était entre les mains des médecins, aujourd’hui il est détenu par les administratifs qui font la pluie et le beau temps à l’hôpital. Le problème est que, selon moi, ces administratifs n’ont pas été formés à la bienveillance managériale. Nous ne sommes que des matricules que l’on bouge et l’on jette en fonction des besoins et des économies à réaliser. En ayant bossé dans la grande distribution, c’est une logique que je retrouve aujourd’hui à l’hôpital public. Le chantage au contrat, la précarisation de l’emploi, le management par la peur…

Dans ce monde, l’attrait du billet vert a pris l’avantage sur la condition humaine. Pour moi l’hôpital était un endroit préservé où les règles de la finance ne dicteraient pas leurs lois, où la bienveillance était la seule donnée importante. C’était mes motivations de l’époque, j’étais un jeune niais avec des étoiles dans les yeux. Après plus de 10 ans à travailler à l’hôpital public, mon constat est aujourd’hui amer. L’hôpital public et son instance dirigeante souffrent pour moi de schizophrénie où on nous demande de faire plus avec moins. On nous demande de faire des économies, de rationaliser les coûts, on nous parle de tarification à l’activité, on nous demande d’être performant quitte à bafouer les principes mêmes du service public.

Les aberrations de ce système à bout de course, je les constates tous les jours et je pense que le salut ne peut venir que d‘un profond changement dans la politique de santé de notre pays. L’argent gangréne ce système, convertis les plus nobles ce qui à terme va creuser encore plus les inégalités en santé. A cela il faut ajouter l’accroissement des taches administratives, les restrictions budgétaires, le manque de moyen…

Alors pour rendre nos hôpitaux plus performant, Bérenger Briteau ajoute qu’il faut être plus reconnaissant, or la « reconnaissance » vient de « connaître » : pas de reconnaissance sans connaissance de l’autre. Dire merci ne suffit pas à la performance, pour faire émerger des talents il faut connaître l’autre, et connaître c’est littéralement « naître avec « , cela signifie qu’une relation va naître, et de cette relation va se construire la confiance. Condition du dépassement de soi et faiseur de miracle. Quel bel endroit l’hôpital pour faire des miracles, non ?!

Merci pour ce moment.

Ma mère, aide-soignante de son état, a travaillé toute sa vie au service des personnes âgées dans un EHPAD (établissement d’hébergement pour personne âgée dépendante). Aujourd’hui, après une vie de labeur et en arrêt maladie, elle s’apprête à partir en retraite avec une épaule en vrac, une insomnie persistante (à force de travailler la nuit et de dormir la journée) et un syndrome dépressif. Cette vie professionnelle dédiée au service de l’autre s’arrête subitement, sans remerciement après plus de 20 ans dans la même structure. Elle ne s’attend pas à recevoir de médaille, mais juste un merci pour le service rendu aurait pu lui suffire. Ces dernières années ont été chaotique pour elle, travailler dans un environnement stressant, au contact de la maladie et de la mort, soumise à une pression constante par les familles des résidents, mais surtout par des dirigeants uniquement motivés par des logiques comptables.

Les risques psychosociaux inhérents à nos fonctions sont évitables selon moi si l’on arrive à faire preuve de bienveillance managériale. Aux cadres de santé qui me lisent et qui pensent que cela ne fait pas partie de leurs prérogatives, je pense qu’elles se trompent. Vous pensez que vous n’êtes pas là pour connaitre la vie de vos employés ? De grands groupes ont compris qu’en formant des managers bienveillants il était possible de redonner à ses agents le gout du travail et de la performance. La bienveillance est pourtant au cœur de la relation d’aide inculquée et rabâchée aux infirmiers durant leur formation, alors pourquoi nos cadres et nos instances dirigeantes s’en éloignent le plus possible ?

Personnellement, faire mon travail jour après jour et m’installer dans une sorte de routine, comme dans ma vie perso ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas cadre, mais ces valeurs elles m’ont été inculquées par le biais du sport. En étant sportif de haut niveau depuis mon plus jeune âge, j’ai baigné dans cette culture du challenge, de l’abnégation et de la pugnacité. Ce que l’on peut reprocher aux agents de la fonction publique c’est leur manque d’implication dans la vie de l’établissement, mais à qui la faute ? Un employé qui n’est pas investi dans les tâches de son établissement ne peut qu’en vouloir qu’à ses managers qui n’ont pas su lui inculquer l’amour de l’équipe, du groupe et de la structure.

Nous prenons soin de vous, mais qui prend soin de nous ?

Aujourd’hui infirmier, je constate que notre métier n’est plus considéré à sa juste valeur par nos instances dirigeantes. En faite que vous soyez brancardier, ASH, aide-soignant, manip radio… Je constate que nous ne sommes que des pions ou plutôt des matricules de la fonction publique hospitalière que l’on bouge en fonction du bon vouloir (et du budget) de nos établissements. Ce que je reproche aujourd’hui à ces instances dirigeantes, c’est cette capacité à combler des trous sans connaitre nos atouts, nos faiblesses, notre situation personnelle, les difficultés que peuvent éprouver ces agents dans leur vie professionnelle et personnelle.

Le secteur de la santé est un secteur à part entière et ne devrait pas être régi comme une entreprise. C’est un domaine à part, nous prenons en soin des gens, nous côtoyons ce qu’il y’a de plus beau au monde, mais aussi ce qu’il y’a de plus triste. Nous donnons la vie, nous la préservons, nous la restaurons et nous l’accompagnons. Nous sommes confrontés à la mort, à la souffrance, à la violence, qu’elle soit physique, visuelle ou psychologique. Mais nous ne sommes pas soutenues dans cette tâche. Nous sommes des robots taillés pour encaisser toutes ces émotions et parfois pour les plus faibles qui sont incapables d’encaisser, ça casse.

Quand notre journée de travail est terminée, il nous est parfois difficile de passer à autre chose d’un coup de baguette magique. Personnellement j’aime m’isoler ou discuter avec mes collègues avant de rentrer chez moi. J’ai besoin d’évacuer ce stress, cet énervement, cette pression quotidienne. J’éprouve le besoin de rester au calme, car je suis soumis au bruit des alarmes (d’un scope, d’un respi, d’une VNI…) pendant 12 heures (comme une réminiscence, il m’arrive parfois de les entendre même chez moi).  Certaines situations nous heurtent, certaines visions nous hantent, pour quelques jours ou pour toute notre vie. Nous sommes en première ligne pour prendre soin des autres, mais qui prend soin des soignants au quotidien, si ce n’est pas notre direction ou notre ministère.

Dans les centres de formation, je suppose que le travail est bien fait, que les soignants en général sont bien formés. Que les cadres formateurs inculquent aux futurs diplômés une certaine éthique, un savoir-être, un savoir-faire, mais surtout une posture professionnelle avec pour unique but de prendre en soin le patient avec respect, pudeur et bienveillance, le tout dans son altérité.

Aujourd’hui la compétence ne compte plus à l’hôpital, une personne avec une réelle volonté de prendre en soin ses patients avec éthique, respect en utilisant son savoir-être à bon escient n’est plus primordial. Du fait de notre diplôme d’état, nous savons tous piquer, poser une perfusion, faire des actes. Mais le savoir-être, le travail en équipe, le respect de la personne soignée, l’implication, l’écoute, l’humilité… sont des valeurs personnelles qui ne comptent plus. Ce qui compte pour les DRH c’est qu’une personne occupe le poste et ne fasse pas de vague. Basta.



Avant de passer mes concours pour entrer en institut de formation, j’avais choisi ce métier pour faire un métier avec des valeurs qui me semblaient proches des miennes. Aujourd’hui, je travail dans un service intéressant, mais ou ma situation est précaire. Aujourd’hui cela fait presque 2 ans que je ne signe que des CDD de 1 mois. Impossible de faire des projet sur le long terme ou de penser à un quelconque achat immobilier.

L’avenir de mon service lui aussi est incertain, il n’y a plus aucun projet sur le long terme. Comme beaucoup d’établissements de France, nous n’entendons parler que de déficit et de restructuration. Les services sont démantelés, le personnel baladé, voire parfois remercié sans tact via un sympathique petit mail. Évoluer et se former deviens aussi difficile maintenant, se faire financer un simple D.U est impossible en tant que contractuel. Faire une formation plus longue relève encore une fois du parcours du combattant.

Aujourd’hui et plus que jamais je ne peux compter que sur moi-même si je souhaite évoluer dans ma vie professionnelle.

P.A cet article est pour toi et la situation dans laquelle tu te trouves aujourd’hui est tout simplement scandaleuse.

 

 

Tour de France des soignants : la violence dans les soins

Aprés notre voyage à l’ile de la Reunion, nous avons eu la chance de pouvoir faire un tour de France de 2 mois à la rencontre des soignants et patients. Grâce à l’appel partagé sur notre blog et sur le site de notre partenaire média infirmiers.com, nous avons pu nous balader et filmer les différentes conception du soin en France d’une quinzaine de soignants, patients et médecins.

bureau infirmier libéral

Les soignants et médecins rencontrés se sont proposés spontanément, afin de nous aider dans ce projet. Nous les avons donc rencontrés dans leurs environnements (pour certains sur leurs lieux de travail) et nous avons abordé ensemble différents thèmes au cours de ces échanges. Bien qu’ils exercent tous dans des milieux différents et aux 4 coins du pays, certains thèmes et problématiques se rejoignent. Cette diversité de point de vue nous a permis de réaliser de courtes vidéos regroupant nos échanges sur des thèmes clefs et que l’on retrouve dans les soins en France.

Tour de France des soignants : la violence dans les soins

Après les 2 premiers épisodes publiés sur notre blog, pour ce nouvel opus nous avons choisi de traiter le thème de la violence dans les soins. C’est un thème récurrent et qui fait de plus en plus parler de lui depuis quelques années maintenant. Ce qui commence parfois par une injure peut parfois déraper en violence physique.

Une tendance émerge, le sacro-saint respect de la blouse blanche d’antan fond comme neige au soleil, les plaintes envers les soignants pour mauvaises prises en charge deviennent légions. Faut-il s’en inquiéter ou faut-il s’y habituer ?

infirmier libéral

Différents facteurs peuvent certainement expliquer cette violence :

– la précarité et le chômage d’un nombre croissant de la population en France.

– un manque de personnels de soins dans différentes structures, expliqué notamment par des établissements de soins en déficit.

– une banalisation de l’information médicale, le médecin n’est désormais plus le seul à comprendre un diagnostic

– une attente et une prise en charge plus ou moins longues dans les services d’urgences,

– un manque  d’information claire de la part des soignants et médecins,

– un manque de formations des soignants et des médecins sur les difficultés de la prise en charge de la violence

– des cas d’alcoolisations massives dans les services de soins et les difficultés de prise en charge que cela implique,

– le manque de certaine filière spécifique et de spécialiste dans certaine ville

– une vulgarisation de la violence

Plus personnellement Yohan dans sa courte carrière a du lui aussi faire face à des situations violentes, surtout pendant ses 2 ans dans un service d’urgences. Mais pas que…Les contentions physiques et les chambres d’isolement en psychiatrie (les fameuses CPF), les patients en sevrage alcoolique dans les services de médecine et qui décompensent en délirium trémens. Depuis qu’il est étudiant infirmier, bon nombre de soignants et de médecins rencontrés sur ses lieux de stages lui conseillent de souscrire rapidement à une assurance responsabilité civile professionnelle au cas où…faut il désormais parler de psychose ?

Comment expliquer cette violence ? Comment certains soignants français la vivent-ils au quotidien ?

Lorsque nous sommes dans le prendre soin, comment accepter et supporter de tel comportement ?

On dit que les services d’urgences sont les reflets de la société, cela veut il dire que cette violence est banalisée et qu’elle est entrée dans nos moeurs ?

 Découvrez cette vidéo de moins de 7min pour peut-être y découvrir un début de réponse.

Vantrip #2 l’ile de Noirmoutier en van aménagé

L’aménagement de notre van VW terminé, nous profitons désormais de chaque week-end pour découvrir des coins sympas aux 4 coins de la France. En 2014 et jusqu’à notre départ pour des destinations plus lointaines nous essaierons de partager nos week-ends en van dans le but de vous faire découvrir des coins tous les plus sympas les uns que les autres.

La destination choisie pour inaugurer cette nouvelle série « #Vantrip », est l’île de Noirmoutier. Située dans l’atlantique et à proximité de Nantes, c’est une île qu’on nous a conseillé de visiter hors saison, tant elle est populaire et fréquentée dès les premières chaleurs arrivées.

Ile de Noirmoutier en van aménagé (1 sur 1)

Vantrip #2 l'ile de Noirmoutier en van aménagé

L’île n’est pas très grande et il est assez rapide d’en faire le tour en van. Même au mois de mai, l’île est une destination assez populaire des familles et des retraités. Vous souhaitez y faire un tour en camping-car, en van ou tout autre véhicule aménagé, on vous l’annonce de suite,  il sera très difficile de trouver un coin sympa et tranquille pour y passer la nuit, ces difficultés sont décuplées en pleine saison.

Vantrip #2 l'ile de Noirmoutier en van aménagé

Vantrip #2 l’ile de Noirmoutier en van aménagé

L’île dispose de 3 aires payantes pour camping-car, mais comme nous ne sommes toujours pas fan d’être parqué comme des sardines, sur du goudron, avec une vue sur route et sur culs de camping-car, en décide donc d’aller voir ailleurs si nous y sommes. En cherchant et en nous aidant de Google map et de notre application favorite Park4night, nous passons notre 1ère nuit sur la plage des sableaux sur un parking désert et face à la plage. Pendant notre repas et avant de nous coucher, nous avons ainsi pu profiter d’un sacré coucher de soleil sur l’océan.

Comme nous vous le précisions dans le début de cet article, la prudence sur l’île est de mise. Les gendarmes rodent. Nous avons pu constater lors de nos précédents trips en France que plus l’endroit est réputé et plus il était difficile d’y dormir…Lacanau, Carnac, Noirmoutier… Les nombreux panneaux de restrictions et d’interdictions sont là pour vous le rappeler en cas d’amnésie.

Pour les camping-cars, il n’y a pas d’autre choix que de dormir sur les 3 aires présentes sur l’île. Pour les vans, il existe de nombreux parkings avec vue sur mer, dont quelques un, limités à 2 mètres de hauteur.

En tout cas, nous, on décide de tenter notre chance le temps d’un week-end. Même pas peur !

Après une bonne nuit bercée par le bruit des vagues, comme à notre habitude et comme vous pouvez le voir sur notre compte instagram, nous aimons commencer la journée par une graaande tasse de café. Alors que Yohan s’occupe du fameux breuvage, Florence, elle, commence sa journée par une balade sur la longue plage des sableaux avec notre chien, Youki. Malgré la condensation présente sur les vitres, nous constatons que nous avons des voisins, surement arrivées dans la nuit, nous constatons que c’est un couple de Suisse à bord d’un Vito aménagé.

Au loin on peut encore admirer un léger voile de brume qui flotte légèrement au-dessus de la plage qui est encore déserte à cette heure-ci. Le soleil quant à lui amène enfin sa douce chaleur sur notre peau, chaleur que nous attendions depuis de nombreux mois maintenant !

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La journée s’annonce magnifique, le soleil tape sur la tôle du van et la température à l’intérieur devient vite difficile à supporter . Après un petit déjeuner vite avalé, on décide alors de remonter la plage des Sableaux. On réalise quelques clichés, puis on reprend la direction du van pour y prendre nos vélos pour une balade jusqu’à l’avenue Georges Clemenceau pour y acheter du pain.

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Nos baguettes achetées pour le repas de midi, on constate que notre petit coin paisible, où nous avons passé la matinée ne l’est plus vraiment ! C’est l’invasion et de tous les côtés ! Qu’importe, la chaleur elle aussi est là et cela fait tellement du bien après ces longs mois d’hiver. On installe donc notre table dehors et on commence à faire notre petite popote. Au menu ce midi : Salade grec avec féta et mozzarella, concombre, poivrons rouges, échalotes et vinaigrette, une salade verte et un peu de fromage basque.
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Après notre repas nous décidons d’aller à la recherche d’eau potable pour la suite du séjour. Comme nous le conseillons dans notre article, nous trouvons notre bonheur au stade municipal,en effet un robinet d’eau fraiche sera à notre disposition au niveau du terrain de basket-ball.
Le réservoir d’eau plein, on décide de partir un peu en avance à la recherche d’un endroit pour dormir et  s’y installer. Nous pourrons aussi profiter du soleil qui tape encore pour prendre le temps de se doucher et faire la cuisine dehors. Nous trouvons l’endroit parfait dans la ville de l’Epine, et cerise sur le gâteau prés des marais salant.
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Le lendemain matin après une nuit encore au calme, on décide de prendre nos vélos pour une balade à travers les salines de Noirmoutier. Les sentiers sont bien balisés et aussi très empruntés en ce dimanche matin. La météo quant à elle est à son beau fixe, c’est vraiment agréable cette chaleur sur vos bras pendant que vous êtes en train de pédaler, nous nous sentons définitivement en vacances. Sur notre route, nous passons sur des petits ponts en bois et croisons de nombreuses baraques de producteur de sel de Noirmoutier où il est possible d’acheter du sel. Pensez donc à prendre votre portefeuille !

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Après notre balade nous prenons la direction de la plage vers le port de plaisance de la ville de Noirmoutier, c’est l’endroit idéal pour manger face à la plage, attention tout de même aux barrières situées à plus de 2 mètres de hauteur.

Et c’est sur cette note que notre week-end sur l’ile de Noirmoutier prend fin. Nous vous donnons rendez-vous très vite pour de nouvelles aventures 🙂

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Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers avec une Gopro

À quelques jours de Noël, nous sommes partis en road Trip dans notre fourgon VW T4 syncro pour visiter Angers et son marché de Noël. Nous en avons profité pour ressortir notre Gopro et de tourner une vidéo entière avec elle. Après quelques heures de route, nous  découvrons Angers à pied sous une lumière magnifique, les conditions sont donc parfaites pour fixer notre GoPro  sur notre manche télescopique.

Les photos de cet article ont été réalisées avec notre Canon 5D Mark II, chacun avait donc son joujou pour visiter la ville ! Florence l’appareil photo, Yohan la GoPro !

Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers / gopro

Avant de partir, nous cherchons toujours une solution pour nous garer facilement et surtout gratuitement dans une ville. C’est assez stressant de visiter, se balader en sachant que l’horodateur tourne et qu’il va falloir remettre de l’argent dans la dite machine… Sur ce point, la ville d’Angers marque des points  : un grand parking libre d’accès existe et à deux pas du centre. C’est une chose plutôt rare et qui mérite d’être soulignée.

Pour commencer votre visite d’Angers, nous vous conseillons donc de vous garer sur ce grand parking gratuit situé place La Rochefoucauld. Il y a une partie de ce parking qui est accessible sans limites de hauteur, ce qui n’est pas négligeable quand on a un véhicule comme le nôtre qui flirte avec les 2 mètres. Ensuite vous n’aurez plus qu’à traverser le pont et vous serez en plein centre-ville, et cela en moins de 5 min.

Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers
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Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers / gopro
Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers / gopro
 

Quoi faire à Angers : se balader en centre ville

Du  point de vue de Florence, le  premier point fort d’Angers : c’est son coeur de ville, en effet Angers est une des rares cités françaises que nous avons pu visiter, à faire de son centre-ville son premier « centre commercial ». Pourtant il existe bien des galeries commerçantes en périphérie comme l’atoll et bientôt l’arena, mais le centre historique lui est plein de charme, avec beaucoup de commerces indépendants, insolites… C’est donc très agréable d’y faire ses achats et de flâner dans ses rues piétonnes au riche patrimoine, car inévitablement nous avons plutôt l’impression que c’est une tendance qui tend à disparaitre. Les villes pour des raisons qui leur appartiennent ( pollution, fiscalité…) ferment de plus en plus l’ accès à l’hyper centre aux voitures, avec pour certaines villes mêmes l’impossibilité totale de se garer. Ce qui a pour conséquence de faire fuir les badauds vers la périphérie et les grands centres commerciaux. La ville ici est plutôt jeune, et ça s’entend, ça fait du bien entendre cette population parler toutes sortent de langues au détour d’une rue, la communauté étudiante y est d’ailleurs représentée en nombre.

La ville d’Angers a de larges avenues espacées avec de nombreux parcs verdoyants. Son tramway se fond dans l’architecture, la place du ralliement est modernisée, mais a su garder son cachet avec ses restaurants, ses terrasses. Ce qui remarquable c’est sa propreté, son architecture, ses rues piétonnes bien aménagées pour les handicapés. J’ai apprécié flâner en levant la tête et admirer les immeubles haussmanniens pourvus de balcons ouvragés. Au détour des ruelles, on peut apercevoir les jardins cachés derrière les portails.

 

Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers

Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers / gopro

Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers / gopro

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Le marché  de noel d’Angers

Nous allions oublier de vous parler de l’objet de cet article : le marché de Noel d’Angers. Autant être franc, le marché de Noel d’Angers est plutôt quelconque, surtout quand on connaît le marché de Noel de Strasbourg. Bon c’est agréable de se balader et de zigzaguer à travers les allées de chalets. Mais les produits qui y sont vendus ne sont pas vraiment intéressants. Idem pour la nourriture qui est quand même notre carotte lors de nos pérégrinations, et là… bof.

Ce qui nous a manqués ? La magie et le rêve surement… À Strasbourg vous êtes dans une véritable ambiance de fête, ce qui nous manqué clairement ici. Allez y pour la ballade, mais ne faite pas 3 heures de route uniquement pour cette cause, le déplacement n’en vaut pas la peine.

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Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers / gopro

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Le Château d’Angers

Le château d’Angers est imposant et impressionnant (comme tous les châteaux quoi).  Situé en plein centre-ville, facile d’accès et permettant d’avoir une superbe vue sur la ville d’Angers, il dispose de très beaux jardins et remparts sur lesquels faire une balade est appréciable. Ce château domine le Maine, vous y trouverez une magnifique vue depuis les imposants remparts. Il a également une plate-forme entourée de tours gigantesques qui offrent des vues uniques sur la ville. Les jardins sont également très beaux.

Angers est une ville coavec plusieurs visages, tantôt moderne, tantôt traditionnelle,  elle a  su conserver ses « vieilles pierres », ce qui lui confère un grand pouvoir d’attraction lorsque l’on est, comme Florence, amoureuse d’art et d’histoire. Musées, rues pavées, façades d’époque : que de merveilles à voir et à prendre en photo !

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Road Trip en fourgon, visites et Marché de Noël à Angers

Bateaux et bords du Maine

L’autre point fort d’Angers est définitivement d’être une ville dépouillée et ouverte sur la nature , idéale pour décompresser grâce aux espaces naturels, la Maine, la Loire l’ile Saint-Aubin, et les parcs, jonchent de partout, on trouvera toujours un coin tranquille et à l’air libre pour lire son bouquin, écouter sa musique, faire son jogging…

Au soleil couchant, nous avons pris le chemin du retour en logeant la Loire. Je crois qu’au final, c’est ce que j’ai le plus apprécié. Prendre du recul sur le coeur de la ville et la regarder de l’autre côté de la Rive. Un petit port de plaisance a d’ailleurs était aménagé et les couleurs automnales de saison nous y laissent songeurs.


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