Guyane

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

Pour notre premier week-end « carbet bâche » en Guyane, nous partons avec l’ensemble de nos colocs de Cayenne, pour une courte randonnée en direction de la Savane Roche Virginie à 2h de Cayenne, qui nous permettra de voir le lever du soleil sur la canopée.

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

Avant de revenir sur cette journée, voyons d’abord ensemble l’équipement indispensable que doit posséder tout bon randonneur en Guyane pour installer son propre carbet bâche.

La définition d’un carbet en Guyane et dans les pays alentours, comme les Antilles et le Suriname, est une hutte sans mur et servant d’abri. Lorsque l’on part en randonnée ici, il est très fréquent de faire son propre carbet à l’aide d’une bâche achetée pour l’occasion pour se protéger des pluies équatoriales.

 

Dans nos Sacs à dos, en plus de notre matériel photo habituel, nous avons donc logé :

  • Des hamacs et leurs moustiquaires (indispensable) de la marque Ticket to the Moon
  • 2 bâches (pour vous protéger de la pluie) 2×3 mètres
  • de la corde d’un bon diamètre (pour fixer les bâches)
  • 3 litres d’eau par personne minimum dans une gourde isotherme
  • un réchaud à gaz Primus ultra léger pour réchauffer son repas
  • une lampe frontale de chez Biolite
  • un couteau suisse
  • 2 sacs à viande (même s’il fait très chaud la journée, la nuit est plutôt fraiche en foret)
  • de quoi prendre l’apéro (très important!)
  • le café du matin avec des brioches si possible
  • des saucisses pour le barbecue
  • des lingettes à usage unique pour la petite toilette (une super idée de notre coloc Monique)

Les sacs sont maintenant prêts, c’est donc parti pour 1h45 de route vers le sud de la Guyane direction la ville de Régina.

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

La route pour aller de Cayenne à Régina est plutôt belle, quelques nids de poule, mais rien de bien méchant, surtout quand on voyage à l’arrière d’un mythique et confortable Land Rover. Pour aller à Régina, pensez à prendre votre carte d’identité, car il y a un barrage de La Gendarmerie qui contrôle l’identité de toutes les personnes qui emprunte cette partie de la route. Il y a 2 postes de ce type en Guyane, un à Iracoubo et l’autre près de Régina.

Nous arrivons au PK 122, aucun panneau n’indique quoi que ce soit, mais soyez attentif au PK 122 il y a un chemin de terre sur lequel vous pouvez vous garer. Ne laissez rien dans votre voiture par sécurité. En prêtant l’oeil, vous apercevrez sur la droite un chemin qui part en forêt, c’est le fameux sentier de randonnée qui permet d’accéder à l’inselberg. A priori, 1h30 à 2h de randonnée nous attendent.

(Pour info, un inselberg est un relief (colline ou un petit massif) isolé qui domine significativement une plaine ou un plateau subhorizontal.)

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

La forêt s’ouvre sur un discret petit sentier. Il est midi, il fait chaud, très chaud, pas vraiment la meilleure heure pour commencer ce type de randonnée… mais nous voulons arriver assez tôt en début d’après-midi pour pouvoir choisir notre emplacement de carbet tranquillement.

Au départ le sentier est assez plat donc et sans grande difficulté en saison sèche, car les cours d’eau sont presque secs. Sur la dernière partie, nous faisons néanmoins face à une énorme montée. Avec l’humidité et le poids du sac, mon rythme cardiaque augmente rapidement, j’essaye donc de faire souvent des poses pour récupérer et je fais donc ralentir le groupe ! Arrivé enfin tout en haut du monticule, on croise sur notre route des colonies de fourmis. Elles sont tellement nombreuses, qu’elles ont carrément créé à elles seules leur propre petit sentier en forêt. En suivant ces autoroutes à fourmis, on tombe sur 2 énormes fourmilières de terre rouge. Je reste comme une enfant devant ce spectacle où chaque fourmi a l’air d’avoir son rôle : certaines portent des pistils de fleur, d’autres des feuilles, ou encore des morceaux de terre. Il y a aussi ce que j’appelle les Taxis fourmis : les plus grosses fourmis portent des grosses feuilles sur laquelle sont installées plusieurs petites fourmis… étonnant !

Nous sortons de la forêt pour arriver sur une vaste étendue de roches noires. Nous y sommes, c’est le début de l’inselberg de la savane Roche Virgine. Ce rocher est au coeur de la forêt et surplombe le massif pour nous offrir une magnifique vue à 360°. Nous montons au sommet pour y installer le fameux carbet. Une fois en haut, nous avons l’agréable surprise de voir qu’une structure en bois est déjà existante. Cela nous facilitera l’installation de nos hamacs. Mais même avec ça, nous mettrons plus de 2h à installer le campement, de vrais débutants !

A lire aussi : 10 activités incontournables à faire en Guyane

 
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

Il est 14h, c’est sous une chaleur de plomb que nous nous lançons dans l’opération « montage des hamacs ». Entre 2 fixations de corde, on s’hydrate… un peu trop d’ailleurs, si bien que notre maigre réserve d’eau fond comme neige au soleil. Yohan part alors avec notre ami Pascal explorer les environs afin de trouver une crique (ou cours d’eau) pour trouver de l’eau (on se croirait un peu à Koh Lanta non ?). Ils reviennent 1h après, bredouilles, la saison sèche est passée par là.

Nous finissons par avoir monté nos 7 hamacs côte à côte. Chacun monte dans son hamac en espérant que la structure en bois tienne bon… 1, 2 ,3 4 personnes… jusqu’au septième : super ça tient !  Nous sommes tous suspendus et la structure ne bronche pas. Impeccable, on peut donc passer à autre chose !

Certains préparent un feu de camp pendant que les autres jouent au Uno. On se tient néanmoins tous prêts pour voir le coucher de soleil tous ensemble. Ici en Guyane, il faut savoir que le soleil se couche entre 18h et 18h30.

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
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Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

Notre coloc Pascal a eu la bonne idée de préparer un punch pour l’apéro qu’il a porté dans une glacière bien fraiche tout au long de la randonnée. C’est donc autour d’un verre que toute la coloc s’émerveille de ce que la nature Guyannaise à nous offrir de plus beau : un ciel qui s’embrase d’une jolie teinte orangée.

Au loin, en étant attentif et en tendant l’oreille, on entend le cri sourd des singes hurleurs. C’est un véritable spectacle son et lumière qui se produit devant nos yeux.

Nous sommes heureux d’être là, tous ensemble, au coeur de la nature et au rythme de celle-ci. Le soleil se couche et un nouveau spectacle commence : le bal des mille et une étoiles. Comme des gamins, autour du feu de camp, on s’allonge et on observe, chacun essaye de deviner les constellations les plus connues. Il ne nous faut pas longtemps pour voir nos premières étoiles filantes, c’était vraiment une soirée parfaite

A lire aussi : Voir des singes Saïmiri à l’ilet la mère en Guyane

A https://www.floetyo.com/blog/voir-des-singes-saimiri-a-lilet-la-mere-en-guyane/21h30, nous sommes épuisés de cette vie d’aventurier, nous rejoignons donc tranquillement notre campement. Nos 7 hamacs bien douillets nous attendent ! Nous pénétrons à l’intérieur de nos moustiquaires pour être à l’abri des insectes environnant (et dieu seul sait s’ils sont nombreux !). Quelques minutes plus tard, un bris de craquement de bois se fait entendre. « Vous avez entendu ? Oui, c’est bizarre non ? ». Puis on entend deux grands CRAC successifs. Yo vient de descendre d’un étage ! Cela nous vaut une bonne crise de fou rire. Son hamac était apparent mal fixé, il s’est arrêté à quelques centimètres du sol.

Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

La nuit ne me semble pas si fraiche que ça., le sac à viande emporté suffira amplement pour être à l’aise et passer une bonne nuit. Nous décidons de nous lever aux aurores pour assister au levé du jour. Il est 5h30 : debout tout le monde ! Le soleil commence déjà à esquisser les premiers rayons et la chaleur se fait déjà sentir.

Nous sommes tous face à la canopée (étage supérieur de la forêt), silencieuse (ou encore endormi), nos appareils photo à la main. Le ciel prend alors une jolie teinte rosée sur une forêt qui garde un voile de brume. Un lever du jour plutôt poétique qui nous réveille en douceur.

Il est 6h30, et si on prenait un café avant de reprendre la route ? Après avoir rangé le campement et ramassé notre poubelle, nous entamons le chemin du retour.

À 10H45 nous sommes arrivé au parking du point de départ, pour notre plus grand bonheur le Land de Jo est équipé d’une réserve d’eau, un vrai bonheur que de pouvoir jouer au t-shirt mouillé pour finir cet excellent week-end. Merci les amis de la coloc d’avoir partagé cette aventure avec nous !

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Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane
Carbet Bâche dans la savane roche Virginie en Guyane

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tourné vers le Laos

Ayant récupéré notre van, nous commençons à explorer l’intérieur de la Guyane. Aujourd’hui nous nous rendons dans le village de Cacao qui est situé à 75 kilomètres de Cayenne. La ville de Cacao est connue en Guyane grâce à la communauté Hmong qui a établi ses quartiers ici depuis les années 70.

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Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tourné vers le Laos

L’histoire des Hmong en Guyane est exceptionnelle à plus d’un titre, en effet cette communauté bénéficie d’un véritable statut particulier ici en Guyane. La communauté Hmong est un peuple originaire des montagnes du nord Vietnam allant de la frontière avec le Laos à la Chine. Pendant la guerre d’Indochine, certains membres de cette communauté se mirent à combattre au côté des Français, mais aussi au côté des soldats Américains pendant la guerre du Vietnam.





Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos
Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos
Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos
Pour les communistes qui arrivent au pouvoir en 1975 en Chine, les Hmong sont catégorisés de traître par le parti, c’est alors plus de 100.000 Hmong qui décidèrent de fuir le Laos et le Vietnam pour se réfugier en Thaïlande.

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés leur reconnait le statut de réfugiés politiques. Ce qui permet à certains pays occidentaux comme la France d’accueillir certains Hmong et immigrer sur son territoire. En France c’est donc plus de 10.000 Hmong qui immigrent vers Paris, Tour et Nîmes.

Nous utilisons systématiquement ce site pour comparer les vols vers la Guyane 

En 1977 c’est plus d’une centaine de Hmong qui arrivent en Guyane où l’état Français avait une mission pour eux : aider à repeupler la Guyane et y développer l’agriculture.

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Éloigne de Cayenne et installé sur les hauteurs de Guyane, censé leurs rappeler les montagnes du Laos, c’est sur le site d’une ancienne scierie, que cette centaine de Hmong allaient être installé par l’état Français dans le plus grand secret. Cet endroit en friche se nommait et se nomme toujours Cacao. Plus tard, en 1979 à lieu une deuxième vague d’arrivée de Hmong en Guyane, ils vont fonder le village de Javouhey, qui est situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni.

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tourné vers le Laos

Aujourd’hui la partie agricole de la communauté Hmong installée à Cacao et aussi dans le village de Javouhey représente plus de 70% de l’agriculture Guyanaise.

Aujourd’hui les Hmong sont répartis dans 4 villages de Guyane : Cacao, Javouhey, Rococoua et Corrossony.

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tourné vers le Laos

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L’idéal pour visiter Cacao est de s’y rendre un dimanche (et non pas le samedi comme Yohan a pu le citer sur ALP) : jour du marché, vous pourrez y acheter des fruits et des légumes directement aux producteurs. Après 1h de route sinueuse au départ de Cayenne nous apercevons enfin le village reculé de Cacao. Le temps n’était pas des plus clément ce jour-là, mais c’est aussi ça la Guyane, une grosse averse et le soleil finit toujours par montrer le bout de son nez.

Il est 11h, le marché anime déjà tout le village, les voitures sont garées tout le long de la rue principale. Nous ne savons pas vraiment où se trouve le marché. Il ne nous reste plus qu’à suivre l’agitation pour arriver jusqu’au stand des Hmong. Sur notre chemin, des magasins de souvenirs vendent quelques spécimens d’insectes naturalisés. Les plus populaires ici : le papillon Morpho, le scorpion, la mygale… Je suis plutôt rassuré de les savoir à l’abri sous leurs vitrines plutôt que sur mon bras !

 notre sélection des meilleurs activités à faire en Guyane !

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Le marché couvert de Cacao abrite de nombreux vendeurs de fruits et légumes, mais aussi de nombreux stands de street food dont les noms sont imprononçables pour nous … En grands gourmands que nous sommes, les odeurs; les couleurs et les gens attablés en ville mettent en éveil notre appétit. Après avoir résisté aux différents beignets, nems et autres fritures du marché, nous décidons de gouter au plat dont tout le monde nous parle depuis notre arrivée : la fameuse soupe chinoise de Cacao. Il est déjà 12h et les tables sont déjà toutes prises d’assaut par les touristes, on prend donc notre mal en patience comme tout le monde et faisons la queue pour avoir une table de libre.

Travailler en tant qu’infirmier en Guyane

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tourné vers le Laos

On se place dans la file et on se laisse divertir par le spectacle offert aux alentours par vendeurs du marché. Les cuisinières s’agitent à couper les légumes et à préparer les plats que le serveur annonce au plus vite. De l’autre côté, j’observe les vendeuses de légumes Hmong, et on remarque que leur visage est marqué le soleil et par le travail de la Terre (il est d’ailleurs difficile de leur donner un âge !). 

 

C’est enfin c’est notre tour de commander : pour moi ce sera une grande Soupe chinoise et Yohan quant à lui goutera le riz cantonnais. Nous sommes plutôt joueurs et nous avons un peu de temps, c’est donc aux baguettes que je me lance dans la dégustation de cette soupe. Elle est composée de longues nouilles, de morceaux de porc, crevettes, porc laqué, mais aussi de légumes comme la salade et de nombreuses épices. Un vrai délice !

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos

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L’après-midi, un autre spectacle s’offre à nous, le hasard fait qu’un tournoi de foot a lieu aujourd’hui, le plus marrant c’est qu’il est commenté par un speaker hors pair ! Les pluies ont rendu le terrain impraticable pour un non initié, mais ici en Guyane, si l’on devait arrêter toute activité quand il pleut on ne ferait plus rien. C’est donc sur un terrain plein de boue, de crevasses et de grosses flaques que les joueurs donnent leur maximum sous les yeux des villageois postés sur le châssis de leur camion en guise de tribune. L’ambiance est festive et le speaker nous plonge dans l’ambiance d’un match endiablé avec des commentaires dignes d’une vraie coupe du monde.



Plus loin, un Degrad (accès pour mettre à l’eau un bateau ou un canoë en Guyane) permet d’accéder à une crique. Le lieu est calme et paisible, il donne envie de se laisser porter par le fleuve de La Comté au rythme des bruits de la forêt environnante. Par le fleuve, et au niveau de ce dégrad, on peut se rendre jusqu’à Roura en pirogue. Aujourd’hui ce sont des enfants Hmong qui jouent dans une barge rongée par l’humidité et à moitié immergée. Ils tentent de pêcher à l’aide d’une vieille canne, chacun à son rôle et ils semblent très appliqués à la tache…

 

Nous quittons Cacao en fin de journée, complètement dépaysé par ce village qui nous amené à l’autre bout du monde le temps d’un après-midi. Nous reviendrons bien sûr, pour la soupe, mais aussi pour découvrir le fameux musée des insectes que nous n’avons pas pu explorer cette fois-ci.

À bientôt Cacao !

Les Hmong de Cacao en Guyane. Un village tournée vers le Laos
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Notre journal de bord en vidéo : #Vlog n°1 en Guyane

Actuellement en Guyane, nous trouvions qu’il manquait un petit quelque chose à cette aventure pour la rendre encore plus vivante et interactive. Comme vous le savez, au cours de nos pérégrinations,  nous avons à chaque instant, une caméra et un appareil photo greffés à chaque main. Alors écrire des articles c’est bien, prendre des photos c’est top, mais découvrir le tout en vidéo, il n’y a rien de plus immersif ! Souhaitons donc la bienvenue à notre premier Vlog (la contraction de vidéo blog).

Notre journal de bord en vidéo : #Vlog n°1 en Guyane

Beaucoup de vent pour cette première vidéo tournée sur la plage des Salines à Cayenne. Nous n’avons pas encore reçu notre micro-cravate, c’est donc avec notre bon vieil enregistreur numérique posé sur un trépied que nous avons pu enregistrer nos voix. Vous remarquerez aussi une sorte de freeze de temps à autre sur nos vidéos, c’est en partie liée à l’humidité ambiante en Guyane. En espérant qu’il tienne le coup jusqu’au bout  !

Nous avons beaucoup ri lors de ces premières prises, les passants aussi je pense, j’espère que vous apprécierez à votre tour. Le concept est simple : nous lançons des sujets et nous vous livrons nos impressions à chaud. Dans cet épisode nous allons vous parler : de la crique Patate, de fusée, de Tortues, de Madras mais aussi des marais de Kaw.

Sortie tout terrain à la crique Patate

La crique patate est un endroit non loin de Kourou, qui permet de se baigner dans une eau douce et rafraichissante. Le seul hic (hormis les ordures qui jonchent le coin) est le petit chemin qui permet d’accéder à la fameuse crique. Alors que la majorité des véhicules s’arrêtaient devant le début des crevasses et de la boue, nous avons pris notre courage à 2 mains pour aller jusqu’au bout du chemin qui mène à la crique. Un moment fort sympathique (pas pour Florence !).

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Lancement de fusée Ariane

La Guyane est aussi connue pour assister aux fameux décollages de la fusée Ariane. En ce moment c’est chaque mois que s’envole dans le ciel Guyanais une fusée pour mettre en orbite des satellites qu’ils soient Français ou Russe. Sur les différents sites du Centre Spatial Guyanais décolle 3 types de fusées : Ariane, la plus connue, car elle est Française, Soyouz, la fusée Russe et enfin Vega, la fusée Italienne. C’est donc un événement auquel on voulait assister depuis longtemps, on vous embarque avec nous pour voir cet événement emblématique de la Guyane. Cette fois-ci ça se passe au Mont Carapa.

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A la recherche des Tortues Luth

La nuit en Guyane, entre avril et juillet, on peut assister à un spectacle incroyable sur les plages du département : le balai des grosses tortues luths. Les plus grosses Tortues Marines du Monde sortent de l’eau chaque année à la même période pour pondre leurs oeufs dans un doux nid de sable. C’est donc armé de notre frontal à la lumière rouge improvisée et notre caméscope en mode Nigthshot que nous nous sommes allés à la recherche de ces tortues sur les différentes plages de Cayenne.

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Marais de Kaw

Pour Florence comme pour moi, cette excursion au notre marais de Kaw est notre premier vrai contact avec la faune de Guyane. C’est en pirogue que nous plongeons en immersion dans la magnifique réserve naturelle des marais de Kaw. Au programme : découverte du village de Kaw, recherche des caïmans noirs et observation des oiseaux de Guyane dans leurs habitats naturels.

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Le Madras et la place des Palmistes

La place des Palmistes est la place centrale de Cayenne, une immense place pleine de palmiers, Pluto calme la journée, mais qui s’anime une fois la nuit venue. Ici on vient en famille passer la soirée, on mange des glaces, mais surtout le fameux sandwich Madras. On le déguste dans des tribunes tout autour de la place et on regarde les enfants courir sur le terrain central. Même si ce n’est pas vraiment équilibré, c’est clairement notre spot favori de restauration !

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Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Pour cette première balade en Guyane nous décidons de partir en excursion dans la magnifique réserve naturelle des marais de Kaw. Pour cela, nous avons choisi de faire confiance à la société Tig Dilo qui propose des excursions jusqu’à la nuit tombée pour observer les caïmans dans leur habitat naturel dans le marais du même nom. Direction donc le degrad de Kaw pour une balade de 6 heures à pirogue à travers les marais pour y découvrir le village de Kaw, les caïmans noirs et les oiseaux de Guyane dans leurs habitats naturels.

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Après avoir choisi et réservé notre excursion sur le site de Tig Dilo, nous prenons la direction des marais de Kaw situés à environ 1h30 de Cayenne. Pour vous y rendre c’est très simple il suffit de prendre la direction de la ville de Roura et de tourner à gauche au niveau de l’école élémentaire. Une fois à ce niveau, des panneaux vous indiqueront clairement la route du marais (panneau publicitaire Tig Dilo).

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Pour Florence comme pour moi, c’est notre premier vrai contact avec une forêt de type équatoriale, les bruits environnants sont assez dingues et vous captivent au point de s’arrêter au bord de la route pour simplement arrêter toute activité et écouter. Une fois sur le bas côté de la route et après s’être aspergé de cinq sur cinq, le cocktail local contre les moustiques, on tend l’oreille pour capter ces bruits envoutants. C’est d’ailleurs l’occasion parfaite pour sortir notre enregistreur numérique pour enregistrer la faune, morceau choisi :


Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Nous reprenons la route en direction du marais, ou plutôt du Degrad de Kaw. Pas grand-chose au niveau de l’embarcadère (le Degrad), juste un abri pour vous mettre à l’ombre et patienter en attendant l’arrivée du guide. Nous sommes un peu en avance, on explore donc les environs. Si on est attentif, on peut déjà apercevoir les premiers oiseaux au bord du marais.

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo
Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo Balade sur les marais de Kaw avec Tig Di lo

Une fois le guide arrivé au Degrad, nous prenons place à bord d’une longue pirogue pour cette excursion de 6 heures. Avec Florence nous sommes assis à l’avant, c’est vraiment l’emplacement parfait pour profiter du paysage incroyable et inattendu qu’offrent les marais de Kaw. De plus la pirogue est hyper confortable, il y a des coussins sur l’assise et notre guide Guillaume a même prévu des bidons étanches pour nos appareils photo en cas de pluie et quelques capes de pluie en dépannage. Une fois installé à bord, direction la première étape : le village de Kaw.

Kaw, un village uniquement accessible en pirogue

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Le village de Kaw est une bourgade de 50 habitants à peine. Le village est pittoresque avec ses maisons construites à la créole. D’ailleurs notre guide Guillaume nous apprend que des rénovations sont en cours, car le tournage d’un film est en préparation. En parcourant les ruelles, on découvre une petite mairie, une vieille cabine téléphonique, mais notre attention est immédiatement portée sur le centre de soin du village. 1 infirmière, 1 médecin présent une fois par semaine, en cas  d’urgences c’est le centre 15 de Cayenne qui est chargé de coordonner les soins.

Dans le village, les habitants vendent quelques gâteaux (à l’ananas notamment, un pur délice !) et des boissons. Il y a aussi des petits restaurants et quelques boutiques. Face au marais, vous aurez peut-être plus de chance que nous et vous pourrez visiter l’écomusée (fermé lors de notre passage). C’est la période des vacances scolaires, les enfants jouent dans les rues.

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Dilo

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Di lo

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Di lo

Balade sur les marais de Kaw avec Tig Di lo

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Marais de kaw-Roura, deuxième plus grande réserve naturelle de France

Une fois la visite du village terminée, nous reprenons place à bord de notre pirogue pour remonter le marais de Kaw. La biodiversité dans le marais est incroyable, la réserve abrite des espèces rares et protégées. La promenade en pirogue permet de grands moments d’émotion grâce à un contact très proche avec la faune locale et notamment le soir avec les caïmans. Heureusement que notre Guide a l’oeil, car la faune est très discrète : il nous montre où sont les oiseaux, zébus autour du village, cabiaï (le plus gros rongeur au monde, il peut peser jusqu’à 70 kilos) et le clou du spectacle : les caïmans à lunettes.

Lors de cette balade en pirogue, on se laisse envahir par la nature et ses bruits, absorbé par l’envol majestueux des hérons Cocoïs… rêveurs devant les reflets changeants sur les marais. Sur le marais, je crois que ce sont finalement les Zébus qui m’ont le plus fasciné. On ne s’attend pas à les voir ici. Ce marais est plein de surprises. Ces « vaches aquatiques » broutent les herbes au milieu de l’eau et rentrent à l’étable à la nage le soir venu.

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Avec la nuit, on découvre tout un florilège de bruits dont, si vous êtes chanceux, le cri des singes hurleurs qui résonnent en écho dans tout le marais.

Beaucoup de gens vous diront que cela reste un site incontournable à voir en Guyane, je suis d’accord. Si vous aimez la nature, vous serez émerveillé parce que vous allez voir à Kaw. Nous avons eu la chance de partager cet endroit hors du temps avec un guide passionné et responsable de Dig Dilo. On en a pris plein les yeux !

[infobox title=’Bon à savoir’]

Pour en savoir plus :

– Le site internet www.tigdilo.fr

– Tarif du circuit caïmans (16h00-22h00) : 55 euros / adulte

Réservation par téléphone au 0694 902728 ou 0694 433081

Les contacter par mail  tigdilo@hotmail.fr 

– Le site du marais de kaw

N’oubliez pas de prévoir un léger pull pour la nuit. Votre K-way ainsi qu’une cape de pluie sont les accessoires à ne pas oublier dans votre sac à dos ![/infobox]

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Et voilà, le jour tant attendu est enfin arrivé, après 3 ans de formations et de préparation à cette aventure je m’envole enfin pour la Guyane. J’ai du attendre la fin de ma formation en soins infirmiers et la remise du diplôme pour enfin rejoindre Florence à Cayenne qui travaille en tant que manipulatrice en électroradiologie dans une clinique depuis 3 mois maintenant !




Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Mon vol de 9 heures en direction de la Guyane s’est passé sans encombre. Enfin, si on oublie que je me suis trompé de train, je suis quand même arrivé à Paris en temps et en heure (avec juste un peu de retard !). Après une escale d’une petite heure à Pointe à Pitre, j’ai pu atterrir à l’aéroport Félix Eboué de Cayenne un dimanche en fin d’après-midi.

let’s go for some adventure ! #travel #Latinotrip

Une photo publiée par Floetyo (@floetyo) le

La première chose surprenante en arrivant en Guyane est clairement la chaleur humide qui vous accable à peine sortie de l’avion. Une fois sur le tarmac,  on quitte donc rapidement son pantalon et ses chaussettes pour revêtir la tenue locale, à savoir : short, t-shirt et tongs !

Ayant reçu en cadeau de ma maman une (belle) tendance à faire de l’asthme, j’ai eu très rapidement l’impression de chercher mon air ici. Mais pour en avoir parlé après coup avec notre colocataire à Cayenne, c’est une question d’habitude apparemment 🙂

Florence m’attend de pied ferme à l’aéroport et après avoir récupéré mes bagages, nous prenons la direction de Cayenne grâce à la voiture que son radiologue a bien voulu nous mettre à disposition.

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Moi qui n’aime pas vraiment la climatisation en voiture, je découvre qu’elle est vraiment indispensable ici. En fonction de l’heure de la journée et de la température ambiante, l’air est vraiment chaud et pesant.

A cela il faut ajouter la pluie incessante en cette période, qui ne permet pas de rouler les vitres ouvertes. Il faut donc rouler les vitres fermées et c’est la buée assurée dans toute la voiture, pas le choix la climatisation tourne donc à fond. Malgré tout, mon regard est porté vers le paysage qui m’entoure, la nature est abondante ici, les arbres, la forêt est luxuriante, tout est vert ici, rien ne me semble familier même si sur le papier nous sommes en France. Je comprend vite que le parc Amazonien de Guyane n’est pas loin.

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

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Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Cayenne, de la fôret à la ville capitale

Étant originaire de l’ile de la Réunion je remarque que les paysages sont encore plus verdoyants que dans ma ville natale Saint-Benoit : ville des eaux vives et des forêts primitives ! Sur notre route nous croisons également pas mal de lotissement et des maisons colorées typiques d’ici. Pas ou peu de grande tour, uniquement des maisons et des logements de 4 ou 5 étages.

Je remarque aussi que le vélo et le scooter sont les véhicules de prédilections des Guyanais, c’est un balai quotidien et incessant, le jour sans casque et la nuit sans éclairage. La prudence est de mise, car il peut en arrivée de tous les côtés, de plus les routes ne sont pas ou peu éclairées ce qui ne facilite pas les choses. Chose « cocasse », il n’est pas rare de se faire doubler par des scooters  qui arrive par la droite (mais aussi par la gauche), il faut donc faire preuve d’une attention de tous les instants, surtout la nuit.

Il y a beaucoup de commerces à Cayenne, des noms de grandes enseignes que l’on peut retrouver en France Métropolitaine (Proxi, Express market, 8 à 8…), mais qui sont tous tenus par la communauté Chinoise. Leur nombre est vraiment très impressionnant, mais aussi leurs plages horaires d’ouverture : 6H00-20H00 pour certain.

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

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Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Cayenne c’est un peu L’ile de la Reunion de mon enfance

Je retrouve en Cayenne, l’ile de la Reunion que j’ai quitté dans les années 90. Tant par les noms de ces boutiques, que par les caisses tenues par la communauté chinoise, mais aussi dans la disposition des produits. Ceux qui ont grandi à l’ile de la Reunion savent de quoi je parle. J’ai l’impression que le temps s’est arrêté ici, pas vraiment au niveau des voitures qui circulent à Cayenne, mais plutôt cette ambiance générale qui y règne au quotidien. La Guyane me rappelle confusément la Réunion de la belle époque, cette période où elle était encore préservée de toutes ces grandes chaines de magasins. C’est donc avec un certain sentiment alliant nostalgie et engouement que je découvre cet emblème qui est la fameuse boutique chinoise et les ventes aux détails.

Dans ces rayons, je découvre alors l’amour que porte les Guyanais pour les jus de fruit en tout genre : Awara, maracudja, prune de Cythére, fruit du dragon (pithaya)…Je découvre et mange mon premier « Floup » (une glace à l’eau) en déambulant dans les rues du centre, puis je me laisse porter par la brise de Cayenne qui se dévoile peu à peu à moi avec ce qu’elle à de plus beau à offrir. 

Pour le repas du soir, nous prenons la direction de la place des Palmistes dans le centre de Cayenne pour y découvrir le fameux Madras local. C’est un sandwich à base de steack haché, oeuf, piment, salade, oignons dans un pain rond brioché (équivalent à la macatia à la Reunion). Pour moi ce sera plutôt le super Madras chez le spécialiste de la place : Momo !




Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

Nouveau boulot, nouvelle vie : mon arrivée à Cayenne en Guyane !

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Encore sous le coup des 5 heures de décalage horaire, cette semaine s’annonce néanmoins chargée : balade de nuit sur les marais de Kaw à la rencontre des caïmans avec la société Dig Di lo, découverte de la communauté Hmong dans le village de Cacao, assister à un lancement de la fusée Ariane 5 à Kourou, à la recherche d’encore plus de dépaysement dans la ville de Saint-Laurent-du-Maroni…

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Envoyer son véhicule en Guyane par conteneur avec le transitaire Long Cours

Pour les besoins de notre road trip en Amérique du Sud, il nous fallait envoyer notre véhicule par voie maritime. Dans un précédent article, nous avions passé en revue les différentes possibilités existantes pour faire transiter son véhicule. Nous avions retenu l’envoi en conteneur, car c’est la solution la plus simple et la plus sécurisée que nous avions trouvées. Comme nous comptons travailler quelques mois avant de partir, il était impératif pour nous d’arriver en Guyane. Au cours de nos recherches, nous avions pu constater qu’il était aussi possible de transiter par Buenos Aires pour arriver en Amérique du Sud.




Envoyer son véhicule en Guyane par conteneur avec le transitaire Long Cours

Lire aussi : les formalités pour récupérer son véhicule en Guyane

Si les dimensions de votre véhicule collent avec l’envoi en conteneur, c’est vraiment la manière la plus « simple » d’envoyer un véhicule. Il est vrai que plus tard nous aimerions vraiment essayer d’envoyer notre véhicule en roro (Roll-On, Roll-Off) et voyager en pension complète à bord d’un cargo. 1 mois de pure détox sans dépenser un sou à bord et sans internet…un jour surement !

Après avoir envoyé plusieurs demandes de devis, nous nous sommes vite tournés vers le transitaire Long-Cours. Le feeling est passé très rapidement avec M. Leroux, le gérant de la société et cela pour plusieurs raisons :

– Accueil, devis personnalisé et interlocuteur unique pendant cette étape de l’aventure.

– Votre véhicule peut voyager chargé de vos affaires personnelles, c’est la seule compagnie à l’heure actuelle à offrir ce type de prestation.

– Long cours peut venir chercher votre véhicule directement chez vous.

– La dernière et non des moindres, c’est le transitaire le moins cher !

Envoyer son véhicule en Guyane par conteneur avec le transitaire Long Cours

Comme nous l’évoquions dans un précédent article pour rallier le continent Sud-Américains, nous choisissons d’arriver par la Guyane. Une grande majorité des voyageurs décident d’arriver par Buenos Aires, mais Mr Leroux le gérant de la société long cours nous confirme que c’est un bon choix d’arriver par la Guyane :

– Votre arrivée s’effectue en France, les formalités à l’arrivée sont « plutôt simples et sans surprise »

– Des frais moindres (environ 400 € de frais et taxes divers en Guyane), c’est parfois le double pour arriver à Buenos Aires.

– Il est facile de prouver aux douanes françaises que c’est une importation temporaire (copie de contrat de travail en Guyane, ou justificatif de changement de résidence à réaliser en mairie avant votre départ).

– En Guyane on parle français, ce qui vous évite de vous faire entuber comme c’est parfois le cas à Buenos Aires (comme nous avons pu le constater sur plusieurs forums).

– Les bureaux de la société Long cours étant situé à Montoir de Bretagne, ils sont sur place pour veiller au bon chargement de votre véhicule.

Envoyer son véhicule en Guyane par conteneur avec le transitaire Long Cours

Le jour du départ

Nous sommes Vendredi, j’ai la chance que la société long cours m’autorise à venir filmer l’empotage de notre VW T4 Syncro. Autorisation, car il faut en effet montrer patte blanche pour entrer dans l’enceinte portuaire de Saint-Nazaire. Il faudra laisser votre carte d’identité à l’entrée pour pouvoir entrer.

Une fois sur le site de chargement, je constate que les conteneurs sont tous là et aligné. En effet, cette semaine c’est plusieurs véhicules qui partent pour la Guyane (mais aussi pour Mayotte et l’ile de la Reunion) du petit bateau à la fourgonnette en passant par le véhicule de collection, il est possible d’envoyer n’importe quel type de véhicule en container (il suffit de se balader sur le blog de long cours pour s’en rendre compte !).

Le chargement est plutôt rapide et le plomb sera rapidement mis sur le conteneur ce qui veut dire qu’il sera scellé. Caller un véhicule dans un container est tout un art que maitrise les dockers de Saint-Nazaire. Pour la petite histoire, le conteneur voyage dans un conteneur réfrigéré qui n’est évidemment pas branché à l’aller. Une fois le Van déchargé à Degrad de Cannes, le conteneur transportera des bananes pour son voyage retour !

Envoyer son véhicule en Guyane par conteneur avec le transitaire Long Cours

Le prix du transporter est indexé par rapport à la longueur du véhicule donc pas de surprise par rapport au devis effectué par long cours. Notre VW T4 voyagera ici dans un autre véhicule et c’est cette astuce qui permettra de diviser le prix par 2 par rapport à d’autres transitaires.

Nos conseils avant de charger votre véhicule en container :

– Si vous l’envoyez avec vos affaires personnelles, ne mettez rien de grande valeur à l’intérieur.

– Veuillez à bien caller vos affaires ou cartons à l’intérieur de votre véhicule

– Sécurisez au maximum vos affaires dans votre véhicule, dans une malle en métal par exemple fermé par cadenas, le top c’est encore de sécuriser les ouvrants comme la porte latérale ou le hayon.

– Ne laissez rien trainer au niveau du tableau de bord, car votre véhicule voyage toutes vitres ouvertes (on en reparle dans notre article sur l’arrivé du véhicule en Guyane…).

– Utilisez comme nous un service de stockage en ligne comme Dropbox pour scanner les justificatifs à donner pour ce type d’envoi. Un oubli est vite arrivé !

– Il vous faudra connaitre le poids à vide de votre véhicule ainsi que le poids avec le chargement avant de d’envoyer votre véhicule.

– Si vous voyagez avec une bouteille de gaz, veillez à ce qu’elle soit neuve et sous scellé pour la traverser.

– N’oubliez pas vos clés de maison sur le trousseau du véhicule, car les clés du véhicule restent sur le tableau de bord pendant la traversée !

Envoyer son véhicule en Guyane par conteneur avec le transitaire Long Cours

 

Tarif :

Pour envoyer notre Volkswagen T4 Syncro (dimension :  en Guyane le coût pour un fourgon T4 est de 1800 € l’aller. C’est un tarif qui comprend :

– Les frais d’empotage/calage dans le conteneur

– Les formalités douanières

– Le Fret

– La surcharge pétrolière

– La réception à Montoir de Bretagne et les frais d’embarquement




Envoyer son véhicule en Guyane par conteneur avec le transitaire Long Cours

Ce prix ne comprend pas l’assurance contre les avaries (que nous n’avons pas pris) et qu’il est possible de prendre auprès de la société Long Cours. Renseignez-vous tout de même auprès de votre assureur pour savoir s’il prend cette option en charge.

Lire aussi : les formalités pour récupérer son véhicule en Guyane